résumé par Virginie Losorgio
Hypothèse : Les entrées de ville peuvent être requalifiées et densifiées en « quartiers mixtes ».
Dans un premier temps, il est constaté que l’urbanisme des entrées de ville est mal maîtrisé en particulier à cause de l’insécurité routière qu’il y règne, des conflits entre les multiples accès qui s’y trouvent et l’absence de composition urbaine. Celle-ci se traduit par une rupture d’échelle brutale, une agressivité visuelle et un urbanisme linéaire sans hiérarchie. Dans un deuxième temps, on s’intéresse aux logiques de la ville durable qui proposent la mixité (qualité de vie en tout lieu et équité, c'est-à-dire qu’elle promeut une mixité sociale et fonctionnelle), la densité (gestion des ressources et des espaces économes et efficaces capables de s’adapter) et la proximité (stratégies pour favoriser l’expression de nouvelles proximités). Ainsi, il s’agit de requalifier la voirie pour la rendre mieux praticable par les piétons, cyclistes, transports en commun et pour une meilleure intégration des flux et il s’agit de densifier grâce à la mixité, notamment avec des espaces verts et des activités de loisir. En conclusion, pour allier proximité et mixité, il semble judicieux d’allier un centre commercial avec un lieu de travail.
La mixité verticale serait intéressante à exploiter avec une réflexion sur l’emplacement d’un parking et un aménagement efficace de la voirie dans le sens de la ville durable.
Mots-clefs : Entrée de ville, centre commercial, ville durable, mixité urbaine
La version papier de ce mémoire est disponible au laboratoire FU2D de l'ENSAM.